Immigrés, qui sommes-nous ?

De nombreuses causes poussent des gens à quitter leur pays.Mais tous ne seront pas considérés comme des immigrés.

S’ils sont des nationaux d’un pays de l’Union Européenne ou s’ils sont dirigeants d’entreprises, on dira d’eux qu’ils sont étrangers, simplement désignés par leur nationalité.

Pour la grande majorité, c’est un autre problème. On ne les distingue plus par leur nationalité d’origine mais indistinctement par le terme d’immigré,qui parfois est reporté à tort sur les enfants nés en France.

	Pourquoi ont-ils quitté leur pays, leur famille, leurs amis ?
	Quels espoirs ont-ils mis dans cet acte douloureux ?

Pourquoi avoir choisi la France ? Quelle place est faite aux immigrés dans la vie de leur cité, de la France, de l’Europe ? Quelle place souhaitent-ils pour eux et pour leurs enfants ?

Le 21e siècle commençant ne ressemble plus aux années du siècle dernier. Des aspirations nouvelles pour un autre monde se font jour. Mais les réponses des gouvernements de l’Union Européenne sont celles du passé. L’accueil des immigrés n’a jamais été facilité, ni par les mesures administratives, ni par une partie des populations. Pour la majorité, leur situation actuelle est difficile,
comme elle l’est pour de nombreuses familles non immigrées. Les pays de l’Union Européenne se sont dotés de règles communes
pour gérer les politiques d’immigration suivant leurs besoins en main-d’œuvre. Les craintes d’immigration « non maîtrisée » les ont conduits à des lois de restriction des libertés particulièrement sévères, y compris pour les demandeurs d’asile.

Certains immigrés aspirent à rester en France, à obtenir la nationalité française, à faire intégralement partie de la nation française, sans pour cela se couper de leurs racines. D’autres gardent l’espoir de retourner dans leur pays.

Quel vivre ensemble souhaitons-nous ?

Quel que soit leur souhait, vivre ensemble, dans le respect de la dignité, des cultures et des traditions demande à tous les Français un effort dans l’accueil des immigrants. 

• Ne faut-il pas donner aux étrangers les mêmes droits de citoyenneté quelle que soit leur nationalité ? 

• Ne faut-il pas aussi une politique nouvelle se donnant pour objectifs principaux de satisfaire les besoins de la population, de lutter contre la pauvreté, le chômage, les ségrégations ?